En ce beau mois de novembre 2024
- Une belle histoire de souveraineté technologique à la française
- Elon Musk poursuit Microsoft et OpenAI
- La Corée du sud contre Meta
- Un trio au service du département de la défense des USA
- De nombreuses fuites de données chez les entreprises françaises
- En bref…
Une belle histoire de souveraineté technologique à la française
Crystal Quantum Computing est une entreprise française fondée en 2021, dont l’activité est centrée sur la recherche et l’innovation autour des technologies informatiques quantiques utilisant des systèmes à ions piégés.
En mettant l'accent sur l'évolutivité, la stabilité et la réduction des erreurs (cruciales pour le développement d'ordinateurs quantiques pratiques), les systèmes de ce type excellent en raison de leur haute-fidélité dans les opérations quantiques.
Les innovations dans ce domaine incluent des architectures telles que le Quantum Charge-Coupled Device (QCCD), qui transporte dynamiquement des ions entre différentes régions à des fins de calcul et de stockage, améliorant ainsi la connectivité entre les qubits et l'évolutivité.
Dans le but d’améliorer sa technologie, Crystal Quantum Computing collabore avec le CNRS, leur laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques jouant un rôle crucial dans leur développement.
Elon Musk poursuit Microsoft et OpenAI
Elon Musk a intensifié sa bataille juridique contre OpenAI, une entreprise qu'il a cofondée en 2015, en modifiant une plainte déposée plus tôt cette année pour inclure Microsoft comme co-défendeur.
OpenAI et Microsoft sont accusés de pratiques anticoncurrentielles visant à monopoliser le marché de l'intelligence artificielle générative.
Selon Elon Musk :
- OpenAI se serait écartée de sa mission initiale (à but non lucratif) pour devenir une entreprise commerciale, notamment grâce au financement massif de Microsoft, qui a investi plus de 13 milliards de dollars depuis 2019.
- Ces pratiques nuiraient à la concurrence, notamment à son propre projet d'IA, xAI.
- Les deux entreprises échangeraient des informations sensibles pour bloquer d'autres acteurs du marché.
La Corée du Sud contre Meta
Après l’Irlande et le Texas, La Corée du Sud inflige également une amende à Meta.
Meta (la maison mère de Facebook) a récemment été condamnée par la Commission sud-coréenne de protection des données personnelles (PIPC) à une amende de 16 millions de dollars pour avoir collecté illégalement des données d’utilisateurs sans leur consentement explicite.
Pourquoi ?
L’entreprise a analysé des informations sensibles telles que les opinions politiques, les croyances religieuses et l’orientation sexuelle de près d'un million d’utilisateurs sud-coréens, qu’elle a ensuite partagées avec des annonceurs pour un ciblage publicitaire précis.
Dans quel but ?
Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de régulation accrue des géants de la tech à l’échelle mondiale.
La Corée du Sud, en particulier, applique des lois strictes en matière de confidentialité, cherchant à protéger les droits des utilisateurs face à des pratiques jugées intrusives.
En 2022, Meta avait déjà été sanctionnée par une amende de 72 millions de dollars pour des infractions similaires, démontrant une surveillance continue des autorités sud-coréennes.
Ces sanctions rappellent les tensions autour des modèles économiques basés sur la collecte massive de données, tout en exerçant une pression croissante sur Meta pour qu’elle adapte ses pratiques aux exigences locales et mondiales en matière de confidentialité.
Un trio au service du département de la défense des USA
Amazon Web Services (AWS), Anthropic et Palantir ont récemment collaboré pour intégrer Claude, le modèle d'IA d'Anthropic, dans les opérations de défense et de renseignement des États-Unis.
En bénéficiant de la puissance de la plateforme AI de Palantir ainsi que de la stabilité d’AWS, l’analyse des données et les capacités de prise de décision des agences gouvernementales pourraient être globalement améliorées.
L'accent serait mis sur des tâches telles que la lutte contre la traite des êtres humains et la corruption, l'identification des campagnes d'influence et la fourniture d'alertes précoces sur d'éventuelles actions militaires.
De nombreuses fuites de données chez les entreprises françaises
Ce mois-ci, selon le site bonjourlafuite.org, de nombreuses entreprises françaises, dont SFR, la Banque de France, Direct Assurance, Auchan ou même Picard ont connu des failles de sécurité, parfois très préjudiciables.
Pour certaines, l’ampleur des dégâts n’a pas été précisée.
Dans le cas de SFR, 3,6 Millions de clients ont été impactés.
En ce qui concerne Molotov, 10 millions de clients auraient été impactés.
Picard a été moins impactée, seulement 45000 comptes clients se sont retrouvés dans la nature.
Si on ajoute Free et Ornikar le mois dernier, cela montre à quel point le sujet de la cybersécurité au sein des entreprises n’est pas à prendre à la légère.
En bref :
Parmi les nouveautés de cette nouvelle version : une nouvelle interface utilisateur, la version 2.0 du Remote Write, le support des caractères UTF-8 ainsi que la prise en charge native d’OpenTelemetry
Pour rappel, Remote Write est un protocole conçu pour permettre la propagation fiable d'échantillons en temps réel d'un émetteur à un récepteur, sans perte.
La version 2.0 introduit notamment les métadonnées, les horodatages ainsi que les histogrammes.
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